Travailler dans un pays étranger signifie s'habituer à une nouvelle culture d'entreprise. Des similitudes existent entre l'Europe et le Canada, et la mondialisation n'a pas détruit toutes les différences entre les deux continents. Pour réussir dans ce nouvel environnement, vous devrez comprendre le style de gestion au Canada et ses spécificités.
Une définition et une mise en garde
Selon Mary Parker Follet, pionnière de la théorie des organisations et « mère du management moderne » : »La gestion est l'art de faire avancer les choses grâce à des personnes.» Une définition simple et claire qui met l'accent sur l'objectif du management mais qui ne dit délibérément rien sur la manière de l'atteindre, reconnaissant implicitement l'existence d'un une multitude de styles de gestion.
La culture est un facteur d'influence clé, comme le soutient un psychologue néerlandais Geert Hofstede dans son célèbre livre, »Les conséquences de la culture. » Il démontre que différences culturelles expliquer 50 % des différences entre les managers dans la manière dont ils gèrent les différentes situations. C'est particulièrement évident et compliqué dans un semblable à une mosaïque culturelle Le Canada, une nation largement fondée sur l'immigration et un pays composé de dix provinces et de trois territoires qui ont tous leur propre identité. Cela a dit plusieurs traits distinctifs caractérisent les gestionnaires canadiens :
Un manager équitable
Egalitarisme est l'un des 7 valeurs majeures qui structurent la société canadienne et ont un impact direct sur le style de gestion au Canada. Les managers sont tenus de traiter chaque membre de leur équipe avec respect égal. Le classement est inefficace et est même considéré comme un signe de faiblesse sur le lieu de travail. La contribution de chacun sera valorisé, quel que soit leur poste, quel que soit leur niveau d'ancienneté. À l'inverse, cela signifie également qu'un manager va souvent demander conseil à un membre de son équipe, en particulier lorsque celui-ci possède une expertise spécifique sur un sujet. Cela n'affectera ni l'image ni l'autorité du manager.
Un gardien de l'harmonie
Harmonie est un autre pilier de Culture canadienne. Les managers souhaitent créer un environnement de travail positif ils s'assurent donc de rester politiquement corrects et éviter les conflits. Un article par la Harvard Business Review sur la gestion interculturelle décrit les gestionnaires canadiens comme »Dirigeants diplomatiques« qui »ont tendance à être polis et agréables.» Les auteurs ajoutent que « cLa confrontation constructive doit être gérée avec empathie» et »la communication directe est considérée comme inutilement dure. »
Un leader et un facilitateur
Au Canada, on s'attend à ce qu'un manager soit leader. Ils sont censés régler bon exemple en termes de performance et de comportement. L'une de leurs principales missions est également de exploiter les talents de l'équipe. Les managers développent synergies et veillez à ce que chacun exploite pleinement ses compétences pour le bien de l'équipe et de l'entreprise. Ils peuvent agir en tant que mentor pour les jeunes employés et, plus généralement, créer les conditions permettant à chacun de s'épanouir professionnellement. Le gérant est également facilitateur, en aidant leur équipe à prendre la bonne décision en fonction d'objectifs et de délais clairement définis.
Un manager responsabilisant
Avec l'essor des start-up et l'arrivée des Millennials sur le marché du travail, hiérarchies aplaties ont récemment gagné du terrain au Canada. Les relations entre le manager et ses subordonnés se sont renforcées informel (mais toujours respectueux) et sont également encouragés à partager leurs idées. Bien que le manager ait le dernier mot, il consulte souvent son équipe avant de prendre des décisions importantes. Les managers cherchent à créer un environnement dans lequel les gens se sentent autonome.
Un critique prudent
Les gestionnaires canadiens donnent feedback régulier à leurs subordonnés dans le cadre de leur travail. Pour aborder les points négatifs, ils ont tendance à utiliser »la méthode sandwich,» ce qui peut parfois être un peu trompeur pour un francophone. Dans leur désir de donner critique constructive tout en évitant les conflits, ils regroupent souvent leurs commentaires négatifs entre deux commentaires positifs. Par conséquent, les personnes habituées à recevoir des commentaires plus directs peuvent penser qu'elles sont félicitées et passer à côté du point d'amélioration identifié par leur responsable.
Il est difficile de s'adapter à une nouvelle culture de gestion. Si vous souhaitez faciliter votre transition dans un style de travail différent, envisagez de devenir Membre de Canada Talents, et en participant à nos ateliers, événements et événements de réseautage.